The Jesus Lizard
Sunn o)))
Grande Halle de la Villette (Paris)
Mercredi 27 mai 2009 - 19h30
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Si mon unique soirée de la Villette Sonique 2008 avait été placée sous le signe de la musique électronique et industrielle, avec Pan Sonic et Throbbing Gristle, 2009 est plutôt branchée guitares et grosses saturations.
Trois groupes se partagent la soirée. Men Without Pants, un projet réunissant Dan The Automator de Gorillaz et un mec de John Spencer Blues Experience, les américains métalleux de Sunn o))) et les papys de Jesus Lizard. Je passe rapidement jeter une oreille sur les hommes sans pantalons pour assez vite ressortir, préférant profiter de la "beauté" du quartier que de subir une formation dans la musique m'apparaît sans saveur.
De retour dans la salle, je m'assois dans les gradins juste avant le début de Sunn o))). Les deux gaillards arrivent dans un nuage de fumée et lancent un premier accord sur leurs Les Paul ... accord qui va perdurer une bonne heure et quart.
Que dire de Sunn o)))? Je ne connaissais qu'un album qui me paraissait déjà assez linéaire et monotone (oué bon c'est normal c'est du drone me dira t'on). Mais en concert, c'est pire...
Je dirais sobrement que j'ai pu apprécier le premier quart d'heure, sans doute à cause de la puissance du son, mais j'aurais aimé un peu plus de variété! Du coup, j'ai commencé à me lasser un peu, pour rester poli, au bout de 20 minutes et après une heure j'ai dû réveiller Operator qui semblait être à fond dans cette performance pseudo-sensorielle.
Heureusement, la suite des évènements va être un peu plus mouvementée avec la montée sur scène du groupe le plus attendu de la soirée, Jesus Lizard. Dès leur arrivée, David Yow balance quelques amabilités aux formations l'ayant précédées sur scène, un truc du genre "Je chie des merdes plus intéressantes que ces Sunn o)))!". La grande classe donc.
Et dès le début, c'est l'hystérie. Yow se jette dans la foule directement au début du premier morceau. Il fera le show pendant toute la durée du concert, invitant une jeune fille sur la scène pour finalement partir slammer avec elle dans le public, trainant un gugusse par les pieds, balançant allégrement les "stages-divers" dans la foule. Enfin bref, une "wock 'n' woll" attitude.
Les morceaux s'enchaînent rapidement. Beaucoup sont extraits de Goat, le seul album que je possède du groupe. Ça tombe bien, je suis donc en terrain connu. Le public présent répond à cette débauche d'énergie et un dreadlockeux crasseux passera son temps à faire des longueurs au-dessus de mains tendues. Malheureusement je dois quitter la salle avant le début des rappels, devant faire le long trajet me séparant de Montparnasse avant le départ de mon dernier train.
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