Le Zénith (Paris)
Mercredi 9 juillet 2008
Bon, j'avoue que c'était avec pas mal d'appréhensions que j'allais voir ce groupe qui avait marqué ma déjà lointaine jeunesse.
Qu'était donc devenu ce combo qui n'avait finalement pas fait grand chose depuis la sortie de Loveless? Il y avait bien eu quelques expériences, telle que le travail réalisée par Kevin Shields sur la bande originale de Lost In Translation mais cela était resté bien ponctuel.
De plus, le lieu de la rencontre semblait bien mal choisi: Le Zénith, cette boîte de conserve à l'acoustique il faut bien le dire déplorable.
Qu'était donc devenu ce combo qui n'avait finalement pas fait grand chose depuis la sortie de Loveless? Il y avait bien eu quelques expériences, telle que le travail réalisée par Kevin Shields sur la bande originale de Lost In Translation mais cela était resté bien ponctuel.
De plus, le lieu de la rencontre semblait bien mal choisi: Le Zénith, cette boîte de conserve à l'acoustique il faut bien le dire déplorable.
Et bien la surprise fut bonne et même très bonne! Si le show a semblé commencer calmement, bien vite je suis tombé sous le charme des morceaux du groupe, illustrés par des vidéos psychédéliques à base de fleurs, extraits de films et créations abstraites.
Mais c'est à la fin de You Made Me Realise que le déluge de décibels commence vraiment. Une véritable attaque sonique face à laquelle rien n'est possible! Le public subit un quart d'heure de bruit furieux, à rendre jaloux Masami Akita.
J'ai d'ailleurs l'impression que le son est de plus en plus fort, forçant quelques personnes à se boucher les oreilles avec les moyens du bord et pour certains à fuir "lâchement" face aux assauts de la Jazzmaster de Shields.
Moi même, en dépit de forts jolis bouchons en mousse, je suis submergé par ce puissant son (note: le volume sonore de ce final dantesque aurait oscillé autour de 125dB, le reste du concert ayant été plus raisonnable, avec un "petit" 115 dB).
Malheureusement (mais sans doute heureusement pour nos fragiles oreilles), la loi française étant ce qu'elle est, ce dernier morceau fut coupé assez brutalement, suite apparemment à une décision des techniciens du Zénith. Le groupe paraît furax, Kevin Shields ayant en plusieurs occasions fustigé le comportement de l'organisation qui les empêchait de jouer au volume désiré.
Les musiciens peuvent cependant reprendre pendant cinq dernières autres courtes minutes, après quoi la fée électricité est définitivement mise hors de portée de nos Irlandais.
Un concert énorme donc, qui n'a pas laissé indifférent, le public ayant soit détesté soit adoré. Je me suis d'ailleurs demandé, face au rejet de certains, si ces derniers connaissaient vraiment le groupe et s'ils n'étaient pas là que pour faire acte de présence (le fameux "j'y étais") et suivre une quelconque hype "inrockuptible".
Vivement leur prochain passage (dans une meilleure salle si possible).
Franck
Mais c'est à la fin de You Made Me Realise que le déluge de décibels commence vraiment. Une véritable attaque sonique face à laquelle rien n'est possible! Le public subit un quart d'heure de bruit furieux, à rendre jaloux Masami Akita.
J'ai d'ailleurs l'impression que le son est de plus en plus fort, forçant quelques personnes à se boucher les oreilles avec les moyens du bord et pour certains à fuir "lâchement" face aux assauts de la Jazzmaster de Shields.
Moi même, en dépit de forts jolis bouchons en mousse, je suis submergé par ce puissant son (note: le volume sonore de ce final dantesque aurait oscillé autour de 125dB, le reste du concert ayant été plus raisonnable, avec un "petit" 115 dB).
Malheureusement (mais sans doute heureusement pour nos fragiles oreilles), la loi française étant ce qu'elle est, ce dernier morceau fut coupé assez brutalement, suite apparemment à une décision des techniciens du Zénith. Le groupe paraît furax, Kevin Shields ayant en plusieurs occasions fustigé le comportement de l'organisation qui les empêchait de jouer au volume désiré.
Les musiciens peuvent cependant reprendre pendant cinq dernières autres courtes minutes, après quoi la fée électricité est définitivement mise hors de portée de nos Irlandais.
Un concert énorme donc, qui n'a pas laissé indifférent, le public ayant soit détesté soit adoré. Je me suis d'ailleurs demandé, face au rejet de certains, si ces derniers connaissaient vraiment le groupe et s'ils n'étaient pas là que pour faire acte de présence (le fameux "j'y étais") et suivre une quelconque hype "inrockuptible".
Vivement leur prochain passage (dans une meilleure salle si possible).
Franck
Première partie:
Le Volume Courbe
Setlist:
I Only Said
When You Sleep
(When You Wake) You're Still In A Dream
You Never Should
Cigarette In Your Bed
Come In Alone
Only Shallow
Thorn
Nothing Much To Lose
To Here Knows When
Blown A Wish
Slow
Soon
Feed Me With Your Kiss
Sue Is Fine
You Made Me Realise
http://www.mybloodyvalentine.net/
http://www.myspace.com/mybloodyvalentine
http://www.mybloodyvalentine.co.uk/